Alternative take on Wondrwall by Oasis
Today isn’t gonna be the day
That I’m gonna run to catch my train
By now you should’ve somehow
Realized that’s it’s something I don’t do
I don’t believe that anybody
Act the way I do in the subway
Back beat the word was on the street
That the train stoped dead on the tracks
I’m sure you’ve heard it all before
And you’re already pissed off
I don’t believe that anybody
Act the way I do in the subway
And all the roads we have to walk are cut off
And all the lights that lead us there are shut off
There are many things that I Would like to scream out loud but decently I can’t
Because surely
You’re gonna be the one that kills me
And after all
I’d take a wonderwall
Today wasn’t gonna be the day
And I’ll never run to catch my train
By now you should’ve somehow
Realized that’s it’s something I’ll never do
I don’t believe that anybody
Act the way I do in the subway
And all the roads that lead you there are cut off
And all the lights that light the way are shut off
There are many things that I Would like to scream out loud but decently I can’t
I said surely
You’re gonna be the one that kills me
And after all
I’d take a wonderwall
I said surely
You’re gonna be the one that kills me
And after all
I’d take a wonderwall
I said surely
You’re gonna be the one that kills me
You’re gonna be the one that kills me
You’re gonna be the one that kills me
J’adore cette chanson, je hais juste le RER ;)
Redbubble
Ok ok, ça fait longtemps que j'ai rien posté. Et je n'ai d'autre excuse qu'un manque cruel d'inspiration. Mais depuis quelques temps je bosse sur autre chose. http://www.redbubble.com/people/claramb
J'y poste quelques photos vaguement artistique et j'apprécierais d'avoir un avis ! Dites moi ce que vous en pensez :)
Oops I did it again, queen of indirects
Petit poème écrit il y a maintenant (j'ai du mal à écrire ce mot aujourd'hui, allez savoir pourquoi…) trois mois mais oh combien d'actualité. Bow down to the queen of indirects !
To Amaryllis
It's time to stop wiht the lying
Time to express what I'm feeling
I miss you
I tried to act like I do'nt care
But you know I just want you there
I miss you
You told me we were friends
I'm still alone in the end
You keep on taking me for granted
What made you think you got the lead
Aren't we suppose to be equal ?
Aren't we suppose to be loyal ?
I guess what we got's gone away
It'a a failure I must say
As always
I tried to forgive tried to foget
But in the end nothing I'll get
As always
Ypu'd like to make me think you're there
In the end I know you don't care
I'd like to know what's wrong what's true
So I'd stop wasting my tears on you
What did I do to make you leave ?
Now that you're gone are you relieve ?
Don't have to carry me anymore
It's ok I like lying on the floor
In fact is it even my fault ?
You could be the one in default !
I'm so done with your bullshit
This time I might not take it
If for you there's just one way to go
Sorry/not sorry I won't follow
Since when did you take the lead ?
And stop taking me for granted
I'm so done with your lying
Treat me like a human being
Cause I won't take more of your shit
This time my friend deal with it
Choc et flashback
Un kilo de cerise, une boite de tic-tac, trois caisses et 150 grands mères. Bon, poussez vous les vieilles, j'ai pas que ça à faire moi. Enfin si, j'ai que ça à faire, mais tout de même. Ah, là il y a moins de monde, juste une mère débordée et son gamin braillard. Je lève les yeux vers la caissière, penchée sur les courses, elle scanne les produits, puis elle lève la tête. Et merde. Derrière moi une queue gigantesque a déjà commencée à se reformer, je suis bloquée. Je prend une grande respiration, combien de pourcentage de chance pour que tu me reconnaisses, ou plutôt que tu ne me reconnaisses pas ? La mère et son môme se barrent, c'est mon tour. "Bonjour, vous avez la carte du magasin ?" "Non" J'ai le cœur qui bat dans les oreilles et les jambes qui tremblent, je m'appuie à la caisse pendant que tu passes et repasses la boite de tic-tac sous le scanner. "Ça passe pas ça. Vous pouvez me dire combien c'est ?" "2,02" "2,02 ?" "2,02". Tu n'as pas beaucoup changé, toujours la même voix, toujours trop de fond de teint, therefore, toujours la gueule orange. Mais tu es moins agressive que dans mon souvenir, moins menaçante. "Ça fera 5,68." Je te tend 6€ et procède à ranger mes achats dans un sac estampillé école du Louvre. J'ai un peu envie que tu me reconnaisses quand même et que tu voies où j'en suis aujourd'hui, moi. Tu me rend ma monnaie, me donnes mon ticket et lances un "bonne journée" que je te renvoie avec un grand sourire, forcé. Je fourre ma monnaie dans ma poche et après avoir ajusté mes lunettes de soleil sur mon nez, je sors du magasin.
Plus tard, en étudiant mon ticket, je m'appercevrai que tu m'as rendu 33c au lieu de 32 ; en même temps, je crois me souvenir que tu n'étais pas très forte en maths. Ou alors c'est que j'étais plus forte que toi, comme dans toutes les matières possibles et imaginables. Sauf en sport peut être, une des nombreuses raisons pour lesquelles tu te foutais constamment de moi.
Est-ce que tu sais qu'à cause de toi, je me sens mal à l'aise quand je croise un groupe d'adolescentes dans la rue ? Est-ce que tu sais qu'à cause de toi, quand j'entend quelqu'un rire dans un lieu public, je suis persuadée qu'il se moque de moi ? Est-ce que tu sais que c'est à cause de toi que j'ai arrêtée de chanter ? A cause de toi que je ne peut pas regarder les gens dans les yeux, à cause de toi que longtemps, très longtemps j'ai essayé de me faire le plus petite possible ? Est-ce qu'on aurait pu s'entendre, avec un petit effort je crois que oui, deux battantes, ça aurait pu coller non ? Tu te souviens que ce crétin de prof de maths avait dit qu'on se ressemblait beaucoup ? Sur le coup j'aurais pu vomir… Enfin, le passé c'est le passé, et c'est peut être un peu grâce à toi et à tes semblables que je suis là aujourd'hui. Grâce et à cause de toi. Le passé c'est le passé, mais je ne peux pas dire que je m'attendais à te trouver là, toi mon ancien bourreau, derrière cette caisse de supermarché.
Le monde mourra d'amour
Petit poème que j'avais rédigée l'année dernière à l'occasion d'un concours et que je reposte ici par ce que je l'aime bien, tout simplement. C'est pas joyeux joyeux mais dites moi tout de même ce que vous en pensez ;) Aller, go ahead, and enjoy ! (Je sens que cette petite phrase va devenir mon truc ici ;) )
Le monde mourra d'amour
Le monde mourra d'amour
D'avoir trop aimé ceux qui ne s'aimaient pas.
Le monde mourra des haines,
Dans la douleur dans la peine,
Il s'étouffera dans les colères,
Se noiera dans les chagrins,
Gèlera sous les regards,
Et brûlera des querelles.
Le monde mourra, aujourd'hui, ou demain
Mais il mourra c'est certain.
Des frères qui se sont battus,
De ceux qui ont tués,
De ceux qui ont haïs,
D'avoir cru en l'humanité
De ceux là et des autres,
Il mourra.
Pour vous qui ne vous aimez pas,
Il mourra.
De vos cris de vos haines,
Il mourra.
Pour ceux qui ne s'aimaient pas,
Pour ceux là, pour les autres,
Le monde mourra d'amour.
Aller, un petit dernier pour aujourd'hui (on va quand même pas tout poster d'un coup !)
J'ai écrit ce petit poème l'année dernière, après une expérience mémorable de terminale L avec le livre de Raymond Queneau Zazie dans le métro (un conseil, tenez vous en au livre, le film est insoutenable--"). Aller, go ahead, and enjoy !
La ptite Zazie vint à paris
Voir son tonton Gabriel
Elle y foutu la merde Zazie
Bouleversa tout autour d'elle
Dans Paris Gab la trimballa
Mais elle s'en foutait Zazie
Car le métro elle ne vit pas
Et y a que ça à Paris
Le Panthéon c'est la Mad'leine
Une église pour un marida
La Sainte Chapelle est une caserne
Fédor les touristes il couillona
Y a un perroquet dépressif
Qui répète une phrase c'est mignon
Et si on est bien attentif
C'est la morale de c't'histoire à la con
Gabriel est Gabriella
Et Marceline est Marcel
Et en gros si tu comprends pas
C'est un truc d'hormossessuel
La ptite Zazie n'eut pas de chance
Car le métro elle ne vit point
Mais au fond on s'en balance
L'avait qu'à pas dormir à la fin
J'adresse mes plus sincères excuses à Raymond Queneau parce qu'elle est pas si mal son histoire.
Ah bah le voici le texte que je voulais poster !
Lorsque j'ai écrit ce texte il y a maintenant plus d'un an, je passais par une grosse crise de la page blanche. Une amie m'a alors donné une phrase pour que je commence un texte. En est ressorti ma première histoire lesbienne que je n'ai pas voulu relire avant de poster, j'ai senti que j'allais détester et apporter un bazillion de corrections. Donc pour le moment, voici le texte dans son jus, et qui sait, peut petre que j'en ferrai une nouvelle version un jour ? Vu que j'ai une tendance à l'autorrection plus systématique que Word :p Aller, go ahead, and enjoy !
Le vent s'infiltra jusque dans ses os. Debout sur la falaise, elle fixait les eaux tumultueuses. Une vague plus forte que les autres projeta son écume vers le ciel bas et gris. Une autre rafale fit vaciller son corps frêle. L'eau était d'un joli gris-vert, elle avait oublié combien cet endroit était beau, il y avait si longtemps qu'elle n'y avait pas mis les pieds. Elle n'avait oublié ce qui c'était passé ici.
Ce souvenir semblait à jamais gravé en elle. C'était ici qu'elles s'étaient embrassées pour la première fois, ici qu'elles c'étaient vus pour la dernière fois. Elle n'avait compris ni l'un ni l'autre. Comment pouvait-on l'aimer ? Comment pouvait-on alors la quitter ?
Ça n'avait pas été un coup de foudre, plutôt un crescendo. De regard en regard, de sourire en sourire… Elle qui avait toujours cru aimer les hommes était tombé amoureuse d'une fille. Elle avait eu peur, avait désormais fixé tous les mecs qu'elle croisait dans le (dés)espoir de tomber amoureuse. Elle s'efforça de la haïr, n'y parvint pas, alors, elle accepta.
Un autre coup de vent fit danser ses cheveux blancs devant ses yeux. Jadis ils étaient noirs, épais ; aujourd'hui fins et presque translucides, ils ondulaient légèrement sous l'effet des embruns. Elle sourit. Ils ondulaient aussi ce jour là.
Comme presque tous les jours, elle était venue sur la falaise après les cours. Elle aimait l'impression de force qui se dégageait de cet endroit, ici, face à la nature, elle se sentait à la fois faible; écrasée et pourtant forte, grandie par la mer. Elle l'aimait tant cette mer ! Tantôt d'un vert lumineux et tantôt d'un gris sourd. Tantôt calme et tantôt rugissante. sans doute s'y reconnaissait-elle un peu. Ce jour là, elle n'était pas seule. Plusieurs fois elle avait cru être suivie, alors elle avait délibérément attendu dans l'espoir que ce soit elle. Et c'était elle.
Le vent avait porté son odeur jusqu'à elle ; ce jour là, il soufflait depuis la terre. Elle l'avait laissé approcher, le coeur battant, et quand elle l'avait sentit derrière elle, elle s'était retournée d'un mouvement vif.
"Tu m'as suivi ?"
Elle avait éludé la question : "- Tu aimes cet endroit ?
- Beaucoup.
-Il te ressemble.
-Tu trouves ?"
Leurs visages étaient tout proches. Aujourd'hui, elle ne savait toujours pas qui avait fait le premier pas. Peu lui importait.
Son coeur se serra. Frissonnante, elle resserra les pans de sa veste autour d'elle. Comment cela avait-il pu finir ainsi ? Comment n'avait-elle pu rien voir ?
Elle ne rencontra jamais ses parents, les siens continuèrent de faire abstraction. Rares furent ceux qui les comprirent. Elles étayants seules. Et puis un jour qu'elles avaient rendez-vous…
Une larme roula sur sa joue. Puis une autre. Elle les laissa dévaler son visage ridé, il y avait si longtemps qu'elle n'avait pas pleuré. Elle entendait encore les sirènes. Elle se revoyait s'arrêter puis partir en courant vers la plage. elle se revoyait plasmodier "non, non, non". Elle se revoyait bousculer la foule. Elle se revoyait s'agenouiller. Elle se revoyait comprendre. elle pouvait encore s'entendre hurler.
Un gémissement s'échappa de ses lèvres. Ses mains avaient lâché sa veste et s'étaient crispées de douleurs sur ses avant-bras. Ici avait cessé son bonheur. On dit que l'amour rend aveugle ; elle n'avait rien vu, n'avait pas compris qu'être ensemble revenait à proclammer leur propre condamnation. elle avait été égoïste.
Depuis ce jour, elle s'était fermée, s'était laissée porter par la vie, avait été heureuse quand il le fallait, avait rit quand c'était nécessaire. Elle n'était pas resté seule, avait multiplié les aventures, prenant ce qui venait, et laissant repartir. mais dans son esprit, parce que sans Elle, elle était abandonnée.
Elle avait vieilli et aujourd'hui, elle était de retour là où sa jeunesse avait disparue. Elle ferma les yeux, invoqua son image et se laissa tomber.
L'eau s'infiltra jusque dans ses os. Elle se laissa étreindre par la mer.
Je pense à hier soir
Après avoir décider de reposter quelques anciens textes de mon vieux blog, j'ai longtemps tergiverser afin de savoir lequel. Quand je me suis enfin décidée, je me suis apperçue que je ne l'avais jamais posté et que par conséquent il n'était pas dans le bon ordi. Du coup j'ai décidé de commencer par ce petit poème qui date un peu il faut l'avouer mais qui est assez représentatif de mon style, je pense. Il s'agit d'un poème que j'ai composer en CM2 (je vous avais prévenu, ça date !) et que j'ai repris il y a près d'un an, dans un état d'esprit disons, différent. Alors allons y, enjoy !
Version CM2 :
Je pense à hier soir
Quand il faisait si noir,
Mais j'oublie la pluie
Qui faisait du bruit.
Nouvelle version :
Je pense à hier soir,
Je me souviens du noir,
J'entend encore la pluie
Et son doux cliqueti.
Je suis seule dans le noir
Je t'invoque Ô Espoir !
Répond le silence infini
Et profond de la nuit.
Ô infini Silence !
Ô immortelle présence !
Seule constante de ma vie,
Compagnon de mes nuits.
Ô coeur immense et vide !
Ô sang vivant liquide !
Ô douleur qui me lance !
Ô mortelle existance !
Toi vile solitude,
Toi ma grande turpitude,
Crève mais crève !
Que moi je me relève…